Faite de cyprine et de punaises est un roman composé tout à la fois de pages extrêmement joyeuses (voire assez littéralement jouissives) et de pages beaucoup plus sombres. Les violences physiques et psychologiques, les discriminations occupent une place importante dans le texte. Si elles semblent à première vue être traitées avec légèreté, voire avec désinvolture, c’est bien tout l’inverse. Simplement, notre narratrice ne se prend pas vraiment au sérieux. Dès lors, elle aborde des sujets aussi tragiques que le viol ou le validisme au détour d’un chapitre ou d’une phrase, alors qu’on ne s’y attend pas vraiment.