Le matriarcat décrit par Nuno Gomes Garcia, auteur portugais qui signe ici son troisième livre, est porteur de mille interrogations, tant sur l’inversion des valeurs – portée, en toute cohérence, par une écriture dans laquelle “le féminin l’emporte sur le masculin” – que sur les politiques natalistes et sécuritaires inédites développées par La Nouvelle République. C’est peu de dire que La domestication perturbe, à a manière des romans les plus convaincants de Margaret Atwwod.